۩ Jour 3 – Site antique de Troie
Je voulais voir les ruines de Troie, je vais être comblée … après un arrêt déjeuner dans un restaurant proposant du poisson (dorade) ou des kofte (j’ai choisi la dorade, vu que l’on est au bord de la mer et je n’ pas regretté mon choix) … nous remontons dans le bus et 5mn après nous voici sur le site ! La première vision est l’énorme cheval de bois, recrée pour les gentils tourisques que nous sommes, la preuve est qu’ on le mitraille sous tous les angles même si l’on sait qu’il n’est pas l’original, et cerise sur le gâteau, on peut même grimper dedans !
Le restaurant-boutique où nous avons déjeuné …
Le menu du jour
Plaque des tuvalet du restaurant … originale !
Une jolie fresque sur l’un des murs du restaurant
La boutique souvenirs
Arrivée sur le site …
Troie, chargée d’une histoire de 4 000 ans, figure parmi les sites archéologiques les plus connus du monde. Les premières fouilles dans ce site datent de 1871 et furent effectuées par le grand archéologue Heinrich Schliemann. En termes scientifiques, ses nombreux vestiges offrent la preuve la plus significative du premier contact entre les civilisations de l’Anatolie et du monde méditerranéen. En outre, le siège de Troie par les guerriers grecs de Sparte et d’Achaïe au XIIIe ou au XIIe siècle av. J.-C., immortalisé par Homère dans l’Iliade , a inspiré depuis lors les grands artistes du monde entier.
L’occupation humaine sur le site de Troie (Ilion) débute à l’âge du Bronze ancien (fin du 4ème millénaire avant J.-C.). Le premier mur défensif autour de la citadelle est construit vers 3000 ans avant J.-C. et sera agrandi à deux reprises pour atteindre un diamètre d’environ 110 mètres à la fin de la première période, vers 2500 avant J.-C.
Le plan de l’établissement évolue constamment et devient plus régulier pendant les cinq siècles suivants (Troie II-V) jusqu’à la fin de l’âge du Bronze ancien. Vers 2000 avant J.-C., un bouleversement culturel entraîne la reconstruction en pierre des maisons et des murs. La ville se développe considérablement au-delà de ses limites d’origine et Troie VI (à partir de 1700 environ avant J.-C.) aurait même couvert l’ensemble du plateau, pour en faire l’une des villes les plus importantes de la région égéenne. Les marchandises importées de Mycènes et d’autres villes grecques donnent une indication du rôle commercial prépondérant de Troie.
Visite à l’intérieur du cheval, sur 2 étages !
Vers 1350 avant J.-C., un tremblement de terre cause des dégâts considérables dans la ville de Troie VI, entraînant la chute de murs d’enceinte et de maisons. Cependant, la ville reprend rapidement son essor et sera reconstruite selon un plan plus méthodique. Vers 1250 avant J.-C., incendies et massacres à grande échelle entraînent la chute de Troie VIIA ; les traces retrouvées ont permis d’identifier cette phase à la cité assiégée par les Grecs au cours de la guerre de Troie et immortalisée dans l’Iliade. Les connaissances de l’histoire économique et politique de la région de l’Egée à cette période permettent de supposer que la cause réelle de la guerre de Troie réside dans une forte rivalité commerciale entre Troie et le royaume marchand de Mycènes, l’enjeu étant le contrôle du détroit des Dardanelles et le commerce lucratif avec la mer Noire.
La ville devait de nouveau être reconstruite ; toutefois, le Troie de l’âge du Bronze, ayant très probablement perdu sa suprématie commerciale, est définitivement abandonné à la fin du 2ème millénaire avant J.-C. Au VIIIe siècle avant J.-C. (Troie VIII), le site est de nouveau habité par des colons grecs originaires de l’île de Lemnos et prend une importance considérable en 306 avant J.-C. en devenant capitale de la ligue des villes de la Troade.
En 188 avant J.-C., le site est identifié par les Romains comme l’Ilion d’Homère et reconnu comme la ville mère de Rome (Ilium Novum), statut qui l’exemptera de taxes. Pillée en 85 avant J.-C. pendant la guerre de Mithridate, la ville n’est reconstruite que vers 20 avant J.-C., après une visite d’Auguste. Bien que dévastée par une horde de pillards Hérules en 267 après J.-C., elle prospère sous la domination romaine et résiste à un terrible tremblement de terre au début du VIe siècle. De nouveau abandonnée au IXe siècle, Troie est recolonisée à la fin de la période byzantine avant d’être finalement désertée à une période avancée de l’Empire ottoman. Source : Evaluation des Organisations consultatives/Unesco
Le site, vu d’en haut. Photo que j’ai prise via une carte postale
La guerre de Troie …
Son origine, d’après notre guide Ata, (et là je sors mes notes prises pendant les explications + la source mon.bateau.pagesperso-orange.fr) : alors tout aurait débuté à cause de 3 déesses, Aphrodite, Athéna et Héra qui voulaient le pouvoir. Pendant que Pâris et Oenone folâtraient joyeusement dans les prés, on célébrait les noces de Thétis, la déesse et de Pelée, roi de Phtie. Tous les dieux de l’Olympe y étaient invités… Tous ? Euh Non !… Eris, déesse de la discorde, réputée pour semer la zizanie dans tous les rassemblements, n’aurait pas été invitée. Vexée, celle-ci vint quand même et pour se venger de l’affront, lança sans se faire voir au milieu de la noce, une pomme d’or sur laquelle elle avait écrit : » A la plus belle ». Athéna, Héra et Aphrodite se disputèrent la pomme, chacune pensant la mériter plus que les autres. Pour les départager, Zeus décida que ce jugement serait rendu par un mortel. Il demanda à Hermès de conduire les trois déesses sur le mont Ida, où le jugement fut confié à Pâris.
Athéna déesse de la guerre, lui promit force et vaillance guerrière, Héra épouse de Zeus, lui apprit qui il était réellement, et lui promit puissance et richesse, tandis qu’Aphrodite déesse de l’amour lui promit l’amour d’Hélène, la plus belle des mortelles. Pâris, tenté par la proposition d’Aphrodite, lui offrit la pomme de discorde, s’attirant, par ce geste, l’inimitié des deux autres déesses.
Puis Pâris va à Sparte où, malgré le bon accueil qu’il reçoit, profite de l’absence de Ménélas (le mari) pour enlever Hélène, envoûtée par Aphrodite à cet effet, et l’emmener à Troie. Lorsque Pâris arrive à Troie avec Hélène, tout le monde admire sa beauté et Priam l’accueille comme sa fille. Seule, Cassandra prédit qu’elle causera la ruine de la ville, mais elle ne sera pas entendue.
La suite, on l’imagine très bien, Ménélas revenant à Sparte apprend l’enlèvement de sa femme. Il va alors voir son frère Agamemnon, roi de Mycènes, Nestor, roi de Pylos, Diomède roi d’Argos, Ulysse roi d’Ithaque, ainsi que Achille et Philoctète. Tous lui promettent leur soutien pour récupérer Hélène. Ulysse propose à Ménélas d’aller à Troie avec lui pour essayer de récupérer Hélène par la négociation. Peine perdue, les Troyens, subjugués par sa beauté, ne veulent pas la rendre. La guerre fut inévitable.
Ici se trouvait l’ancien port de Troie, car à l’époque la mer arrivait jusque là
Vestiges du temple d’Athéna
Cette histoire a été racontée, sous une forme légendaire et poétique, principalement dans L’Iliade. Provoquée par Pâris, (pour les raisons que vous connaissez maintenant), la guerre qui dura dix ans prit fin par le stratagème du cheval de Troie. Sous le commandement d’Agamemnon, les chefs achéens les plus fameux étaient Ajax, Achille, Diomède, Ulysse, Nestor, Philoctète. Les principaux guerriers troyens étaient Hector et Énée.
Vers la fin du siège, qui traînait en longueur et donnait surtout lieu à des escarmouches locales, Achille se retira du combat, ce qui faillit faire échouer l’entreprise achéenne. Puis Ulysse persuada les Grecs de construire un colossal cheval de bois et de cacher des guerriers dans ses flancs. Ils feignirent de rembarquer, et les Troyens, malgré la mise en garde de Laocoon, introduisirent le cheval dans la ville. La nuit venue, les Grecs sortirent du cheval et ouvrirent les portes de la ville à leurs concitoyens revenus. Énée put s’enfuir avec quelques survivants. Sources Larousse, Ata mon guide, & mon.bateau.pagesperso-orange.fr
A l’aide du carbone 14, les archéologues peuvent dater les différentes strates, prouvant à quelles périodes ont été construites ou reconstruites les maisons et Temples
Le sanctuaire
L’Odéon
La photo souvenir …
Souvenirs du passage à Troie …
Après plus de 3h de visite, nous repartons en bus vers notre hôtel, le Büyük Berk Hôtel, situé en bord de mer à Ayvalik …