Istanbul … la Magnifique !

Istanbul porte bien son nom de MAGNIFIQUE ! Istanbul Les Mille et une nuits … Vous plongez au coeur de la magie entre Orient et Occident, entre Ottoman et Musulman ! Istanbul, Constantinople ou encore Byzance, cette ville se résume par un adjectif: magnifique. Cette ville est un contraste à elle toute seule. Au cours de mes nombreux séjours à Istanbul … 3h20 d’avion de Paris, ça n’est pas la mer à boire pour y passer un WE prolongé où encore mieux, de vraies vacances … j’ai découvert une ville magique, un peuple très sympathique et qui se mettrait en 4 pour vous satisfaire ! bien sur, il faut sortir des sentiers battus et ne pas rester sur les aspects touristiques … les vrais turcs sont dans les endroits beaucoup moins ouverts aux touristes … je pense à certains quartiers comme celui de Fener/Balat … mais là n’est pas le sujet de l’article … je vous souhaite bonne visite … touristique !La grande muraille de Théodose

Grande Muraille de Théodose à Fatih
Les Remparts : Les premières murailles d’Istanbul ont été construites par Constantin pour protéger la ville. Elles furent prolongées au 5ème siècle par l’empereur byzantin Théodose II et s’étirent sur 7km de la Mer de Marmara à la Corne d’Or. Ces murailles sont actuellement le patrimoine mondial de l’Unesco. Tout au long de l’Histoire, ces remparts ont subit de nombreux tremblement de terre et chaque fois bien que reconsolidés, bastions et tours se sont effondrés.yst-janvier-06-099

Rempart de Constantin, en bord de mer de Marmara, au pied du palais de Topkapi

« Suivre la muraille, c’est rendre sa forme à la ville, commencer de comprendre son existence, de penser son histoire, mieux qu’ailleurs. C’est aussi marcher le long du Temps, remonter le cours du plus mystérieux des fleuves. Le vieux mur, comme disent les Anglais, imprime ses perspectives et ses angles aux rêveries de celui qui se promène dans son ombre. Parfois fêlée, écroulée, couturée de cicatrices, plus ou moins bien ravaudée, mais toujours debout sur plus de sept kilomètres, de la Marmara à la Corne d’Or, l’antique ceinture théodosienne a vu passer les siècles, les mondes, les armées, les modes, elle a soutenu des gloires, mué plus de quatre fois et elle apparaît aujourd’hui sur les photos prises par les satellites. C’est par elle que devrait commencer toute découverte d’Istanbul. On s’en aperçoit souvent trop tard. Combien de fois suis-je passé entre ses portes, venant de l’aéroport, sans rien en voir, pressé d’arriver au cœur obscur des mosquées-cathédrales, aux soleils des mosaïques, aux viscères des rues, à la veine cave du Bosphore, dédaigneux de cette peau de pierres d’où la chair déborde, l’œil happé par la lumière de la mer et par les silhouettes des bateaux qui, par centaines, crocodiles immobiles sur une eau lisse, stationnent à l’ancre dans une rade naturelle de la Marmara ». (Istanbul – Daniel Rondeau)

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Grande muraille de ThéodoseKız Kulesi  (Tour de Léandre)  :  Au large de la côte anatolienne, la Tour de Léandre est située sur un îlot rocheux et su l’entrée du Bosphore. Cet édifice est devenu un symbole d’Istanbul. De tous temps sa silhouette fait partie de l’image de la ville, même en cas de tempête on devine au loin sa silhouette et elle figure sur toutes les cartes postales. Ce phare de style baroque du 18ème siècle, est le vestige d’une tour qui a traversé les siècles depuis l’époque romaine.

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La Tour de LéandreKız Kulesi signifie en turc la tour de la jeune fille, et 2 légendes y sont liées :

Selon la mythologie grecque, une jeune fille Héro, enfermée dans la tour, indiquait avec une lanterne la direction à son bien aimé Léandre, qui venait la nuit la rejoindre à la nage. Un jour de forte tempête, la flamme s’éteignit et Léandre perdant son chemin se noya dans la Mer de Marmara.

Pour les turcs, les oracles auraient prédit à un empereur byzantin que sa fille périrait d’une morsure de serpent. Pour la protéger, il la fit enfermer dans une tour au milieu de l’eau. Mais un serpent se glissa dans le panier de fruits que fit envoyer l’amant de la princesse, Léandre, et celle ci mourut de la morsure.

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L’Aqueduc de ValensL’aqueduc le plus impressionnant d’Istanbul est celui de Valens, connu sous le nom de Bozdoğan. De hauteur de 20m, il ne reste plus actuellement que 920 mètres. Il longe une vallée, entre la 3ème et la 4ème colline d’Istanbul (où se trouvent  la Tour de Beyazıt et la Mosquée de Fatih) Cet aqueduc est formé de 60 arcs de deux étages par endroit. Il fut construit en 375 sur l’ordre de l’empereur Valens au moment de la réparation des installations. Cette immense construction prend symboliquement fin à la fontaine du Forum Tauri, d’où l’eau était répartie dans les différents quartiers de la ville. Il ne reste rien du bassin initial, les arcs n’ont jamais été entretenus à l’époque de Byzance et les traces de restauration qui furent entreprises à la suite des tremblements de terre et que l’on peut observer aujourd’hui datent de la période ottomane. Le deuxième étage de l’aqueduc, au niveau de la mosquée Şehzade, fut carrément démoli car il bouchait la vue sur celle ci.

L’Aqueduc de Valens, situé sur Atatürk Bulvarı entre Unkapanı et Aksaray, tout près d’IMÇ (centre de tissus d’ameublement) est une des silhouettes symboliques de la d’Istanbul.

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Université de Droit d’Istanbul, à BeyazitL’hippodrome (à Sultanahmet)

Entre l’église Sainte Sophie (Ayasofya) et la Mosquée Bleue (Mosquée de Sultanahmet) l’ Hippodrome est un champ de course construit par l’empereur romain Septime Sévere au 3ème siècle avant JC, il fut agrandi un siècle plus tard par l’empereur Constantin. L’Hippodrome que l’on compare au Circus Maximus de Rome, long 480 mètres et d’une largeur de 117 mètres pouvaient recevoir cent mille spectateurs. Il ne reste rien des gradins, seule a pu être conservée depuis l’époque ottomane  la piste entourant la “Spina”, long podium de pierre autour duquel se déroulaient les courses. A l’entrée Nord se trouve la pierre « Million » considérée dans l’Empire Romain d’Orient comme “point zéro” du monde (pierre que l’on peut voir encore aujourd’hui sur le trottoir en face de Sainte-Sophie, devant la citerne basilique). Construit sur une terrasse artificielle dans une dépression de terrain l’Hippodrome présente un plan quadrilatéral dont l’une des extrémités est arrondie.

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Le million

Sur la Spina, se dresse la colonne de Théodose. Sur les bas- reliefs, les hiéroglyphes représentent l’histoire de l’Empereur érigeant l’énorme obélisque, assistant aux courses de chars donnés sur la place. Les détails et la richesse des expressions des bas-reliefs sont très intéressants. A l’origine elle était située au temple de Karnak à Louxor (Egypte), cet obélisque de 25 mètres de haut fut édifié par le pharaon Thoutmosis III en 1550 avant JC.

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L’obélisque A quelques mètres de là se dressent les deux autres colonnes : la colonne de Constantin et la colonne serpentine. Örmetaş ou Colonne de Constantin érigée par Constantin VII au 10ème siècle se situe au sud de l’hippodrome. Ce monument était recouvert de plaques de bronze. Au moment des Croisades vers Constantinople, les latins firent fondre celles-ci pour en faire des armes. Les trous qui se trouvent sur la pierre montrent les emplacements des clous qui retenaient ces plaques.istanbul-mars-06-002

Colonne de ConstantinVers l’extrémité Nord de l’Hippodrome on se trouve devant la “Fontaine Allemande” vestige de la fin de l’Empire. Cette fontaine est un présent de l’Empereur Wilhem II au Sultan ottoman, d’où son nom. Les fontaines sont dans l’architecture turque des monuments de prestige. Sultans, personnes puissantes et riches en faisaient construire de nombreuses comme marque de charité envers la population, et de ce point de vue Istanbul est une des plus riches villes.

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Fontaine allemande

La colonne serpentine Yılanlı Sütun prélevée au temple d’Apollon à Delphes est formée de trois serpents enlacés. Selon la légende, ce monument aurait été fait dans le bronze fondu des boucliers des soldats perses tués lors de la bataille de Platée au 5ème siècle avant JC. La tête des serpents a disparues à l’époque ottomane, seulement une des têtes a pu être conservée et se trouve actuellement au Musée d’Archéologie Arkeoloji Müzesi. Les colonnes et obélisques de la ville symbolisent la réunion du ciel et de la terre , comme les minarets des mosquées. Il n’est donc pas étonnant qu’ils soient le symbole de pouvoir préféré des empereurs.

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la colonne SerpentineLa Citerne Binbirdirek (citerne aux milles et une colonnes) L’approvisionnement d’Istanbul en eau a toujours été un problème, (à l’heure actuelle également) et tous les empereurs qui y ont vécus se sont penchés sur le problème. Constantin le Grand empereur de Byzance en 330 fit aménager une citerne sous son palais de Lausus lors de la construction de celui-ci. Lausus-Binbirdirek est une citerne de 3.640m2 et d’une capacité de 325.000m3, c’est la deuxième grande citerne de la ville après Yerebatan.

En turc son nom signifie 1001 piliers, bien qu’il n’y en ait que 224 en tout. Sur l’un d’entre eux se trouve la marque de la croix chrétienne, preuve que l’édifice a été construit au 4ème siècle après JC. (après la conversion de Byzance au christianisme). Pour soutenir le plafond de 14-15 mètres de haut, il a fallu superposer deux colonnes de taille normale en les reliant entre elles au moyen de bagues de marbre. Les ouvriers inscrivaient leur nom sur la colonne qu’ils avaient travaillée, ainsi il était possible de savoir combien chacun avait monté de colonnes et donc payer en conséquence. Quant au 6ème siècle le palais en ruine fut complètement démoli, la citerne fut, elle, restaurée.

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Citerne des mille et une colonnesA l’heure actuelle, cette citerne est utilisé à des fins privés tels que soirées mondaines, expositions diverses. A votre disposition : un restaurant, une cafétéria, un café où fumer le naghilé et des échoppes. Il parait que si l’on conserve son ticket d’entrée, cela nous donne droit à une boisson ! personnellement je ne l’ai pas utilisé.

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Un incontournable à Istanbul : l’ hôtel Pera Palace !

Je suis allée le visiter accompagnée d’un de mes amis Nurettin (il est guide/ interprète en Turquie ). J’aime beaucoup cet hôtel et l’ambiance mystérieuse qui y règne. Tout est de luxe dedans bien sûr, mais il y a un petit côté « Hercule Poirot » que l’on retrouve malgré tout ! Normal me direz-vous !! Agatha Christie y à séjournée dans la chambre 411 afin d’y écrire son roman « Le crime de l’orient express », mais il parait qu’elle revenait souvent à Istanbul pour y retrouver son amant turc.

Contre quelques livres turques données en pourboire au groom, vous pourrez visiter la chambre d’Agatha … mais chuttt ! en toute discrétion ! La chambre n’est pas luxueuse comme on pourrait s’y attendre. Elle est restée telle qu’elle après la mort de l’écrivain. Cette chambre n’est pas à louer. Toutes les chambres ayant vu une célibrité s’y installer quelques temps ont leur nom inscrit sur la porte.

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L’ascenseur du Pera PalaceLe Péra Palace est certainement le plus mythique des hôtels d’Istanbul. C’est ici que descendaient tous les personnages connus :  Rois et Reines d’Europe, chanteuses, hommes politiques, espions …. Mata Hari a dormi dans la chambre 105, Greta Garbo dans la 103, Sarah Bernhardt dans la 304 et Joséphine Baker dans la 208. Hemingway s’est offert la 218, tandis que Pierre Loti préférait la 102.  Zsa Zsa Gabor, Von Papen, les rois d’Italie, de Bulgarie et du Monténégro, les présidents Tito, Atatürk et Giscard d’Estaing. L’hôtel fut bâti en 1892 par la Compagnie des Wagons-Lits pour les clients de l’Orient Express. C’est l’architecte impérial, Alexandre Vallaury qui le construit.

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Un des salon de l’hôtel et Nurettin, mon guide touristique

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A l’entrée dans l’hôtel se trouve une boutique où l’on peut acheter de vieilles cartes postales d’Istanbul. Vous pouvez également boire un verre dans le prestigieux bar de l’hôtel !

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D’après les historiens une cathédrale-citerne aurait été construite par l’empereur Constantin au 4ème siècle pour approvisionner en eau potable les palais impériaux. Au 6ème siècle l’empereur Justinien fit procéder à son agrandissement. C’est un immense réservoir assurant la distribution des eaux à la ville. Le ravitaillement en eau d‘Istanbul est encore et toujours un problème d’actualité !

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La colonne à voeuLa citerne est exceptionnelle par ses dimensions (140m sur 70m), pouvant contenir 80.000m3 d’eau, c’est une des constructions byzantines les plus importantes qui a résistée jusqu’à nos jours. Soutenant des voûtes de briques, 12 rangées de colonnades de 28 colonnes par rangs, 336 colonnes de 8m de haut surmontées de chapiteaux corinthiens se reflètent dans les eaux et se profilent en une longue perspective. Un éclairage savamment imaginé donne l’illusion de voûtes se suivant à l’infini, et avec le bruit que fait l’écoulement de l’eau, la fraicheur qui règne et la raisonnance du site, il émane de ce lieu une atmosphère mystique et mystérieuse qui vous saisi dès votre arrivée.

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L’entrée de la citerne basilique

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Au fond de la citerne, des colonnes reposent sur deux têtes de la Méduse, une déesse grecque qui avait pour pouvoir de transformer en pierre ceux qui la regardaient. On estime que ces socles font partis de pièces récupérées sur le temple d’Apollon à Didymes. Ces deux têtes donnent aux lieux, déjà étranges, une atmosphère magique. C’est dans cette atmosphère qu’une scène du film ‘Bons baisers de Russie ‘ y fit tourné … un film de la série  James Bond 007.

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La tête de Médusa

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L’entrée du Palais de Topkapi, la porte des canons

Le Palais de Topkapi (se prononce Topkape … car le i, dans cette configuration ne porte pas de point) :

Un lieu contournable à visiter lors de votre passage à Istanbul. Visitez le Harem et le Trésor des Sultans !! que de diamants, d’émeraudes et de rubis … Vous pourrez également assister dans une des salles tout en mosaïque, à l’appel à la prière du Muezzin, un moment magique qui même sans parti pour la religion ne laisse pas insensible 😉

Le Sultan Mehmet II le Conquérant, qui s’emparera d’Istanbul en 1453, ordonnera la construction d’un palais pour cette la nouvelle capitale ottomane dans le district de Beyazit, à l’emplacement de l’actuelle Université d’Istanbul. Il changera rapidement d’avis et entreprendra la construction de plusieurs édifices sur le promontoire qui domine la Corne d’Or. Cet ensemble, qui allait devenir le palais de Topkapi, hébergera pendant près de quatre siècles tous les sultans ottomans (26 sur 36), jusqu’au règne de Abdulmecid I (1839-1860). Ce dernier emménagera dans le palais de Dolmabahçe, sur le Bosphore. Le sérail de Topkapi sera transformé en musée sur l’ordre de Mustafa Kemal Atatürk, le 3 avril 1924.

La fontaine du Sultan

La fontaine du Sultan

La salle du Concile

La salle du Concile

Pour visiter Topkapi, il y a plusieurs tarifs … le premier est pour le palais et les fabuleuses cuisines des Sultans, le 2ème tarif inclu le Harem, à régler à l’entrée de celui-ci mais attention les horaires de visites ne sont pas aussi étendu que pour visiter le Palais. Enfin le 3ème tarif inclu la visite du Trésor des Sultans …

Le bassin des Sultanes

Le bassin des Sultanes

Pour visiter entièrement Topkapi compter environ 30€ ! De plus vous aurez une superbe vue sur la Corne d’Or : d’un côté de la rive le quartier de Galata et sa superbe Tour, de l’autre côté de la rive les minarets de la Mosquée de Sultanahmet ( Mosquée Bleue), la Basilique Sainte Sophie, la Mosquée de Soliman le Magnifique. Puis une tout aussi belle vue sur la Mer de Marmara et l’entrée du Bosphore … Vous pourrez également vous restaurer.

Topkapi et ses fabuleuses mosaïques d'Izmit

Topkapi et ses fabuleuses mosaïques d’Iznik

Un film a été tourné en 1964 avec Melina Mercouri, Peter Ustinov, Maximilian Schell . Il s’agit de « TOPKAPI » de Jules Dassin.

Topkapi : Royaume des sultans et des courtisanes en Turquie !

Topkapi : Royaume des sultans et des courtisanes en Turquie !

Intéressé(es) par l’histoire de Topkapi ? visitez ce site http://histgeo.free.fr/quatrieme/topkapi/top.html

Les portes revêtues d'or et les murs en mozaïques de Topkapi

Les portes revêtues d’or et les murs en mozaïques de Topkapi

Taksim et Istiklal Caddesi… c’est tout d’abord la place où l’on trouve la Statue d’Ataturk et les héros de l’indépendance, mais c’est également le point central qui délimite le centre historique du quartier européen, bien plus récent. Allez boire un « çay » en soirée à l’hôtel Marmara qui est situé sur la place ! c’est carrément magique !

Istiklal Caddesi et le tramway de Pera à Taksim

Istiklal Caddesi et le tramway qui remonte l’avenue de Tünel à la place Taksim

Le plus intéressant, ce n’est pas cette place mais plutôt l’avenue Istiklal qui démarre de là et qui est le véritable coeur palpitant et l’un des quartiers le plus branché d’Istanbul pour y retrouver la jeunesse turque mais également les soirées branchées, les Meyhanes (tavernes où l’on sert de l’alcool), les boutiques de grandes marques, restaurants pas cher et non loin de là, le Consulat Français 😉

Le tram de Tunel à Taksim ... La petite place du Tünel tire son nom du plus ancien (1871) et plus court métro au monde (600 m) qui relie Péra à Galata. Ce sont les Français qui ont fait les premiers essais de métro à cette endroit !

Le tram de Tünel à Taksim … La petite place du Tünel tire son nom du plus ancien (1871) et plus court métro au monde (600 m) qui relie Péra à Galata. Ce sont les Français qui ont fait les premiers essais de métro à cette endroit !

Pour l’atteindre Istiklal Caddesi vous pouvez prendre le tramway. Cette rue piétonne est sans aucun doute le symbole de modernité de la ville . Ici pas de dépaysement et si cette avenue devait décider du sort de la Turquie en Europe, le pays serait depuis longtemps membre de l’Union 🙂 N’hésitez pas à vous aventurer dans les ruelles perpendiculaires, vous y découvrirez un tas de petits restos tous plus charmants les uns que les autres !

Tünel, l'entrée du funiculaire !

Tünel, l’entrée du funiculaire !

A faire : Choisissez un bar ou un petit café et testez les boissons locales : le raki national, boisson alcoolisée à l’anis, le café turc ou encore le thé à la pomme, fumer un narghilé ou tout simplement faire des amplettes dans les magasins branchés !

Passage de Pera

Passage de Pera

Cette galerie marchande fut construite après l’incendie de Péra en 1871, sur les ruines d’un théâtre, par un architecte français pour le compte du banquier Hristiaki Zografos Efendi. En forme de L, le passage communique entre la Grand Rue de Péra (Istiklal Caddesi) et la rue de la Scène (Sahne Sokak), dans le marché aux poissons. A l’origine, le passage servait de marché aux fleurs que l’on déplaça dans les années 1930, à coté du bazar Egyptien. Dès lors, des restaurants remplacèrent les échoppes. En 1982, une partie de l’immeuble s’écroula. La galerie fut restaurée, mais compte deux étages en moins qu’à l’origine.

Le passage est connu en turc, sous le nom de passage des Fleurs, passage Hristiaki et passage de Péra.

Une autre ambiance à découvrir dans un de ces restaurants où l’on mange … du poisson , et des soirées très animées où les turcs mettent une sacré ambiance avec des chansons traditionnelles …

Otantik meyhane sur Istiklal Caddesi

Otantik meyhane sur Istiklal Caddesi

Lors d’un de mes séjours à Istanbul, mon amie Sevim et son mari m’ont invité dans un Meyhane … le hasard du calendrier faisant … c’était la journée du 8 Mars … celane vous rappelle rien ?? THE Journée de la femme !

Nous y avons mangé de délicieux mezes et dansé jusqu’à tard dans la nuit ! Petite précision, j’étais la seule touriste … et oui … Toutes les femmes sur ces 2 photos sont turques 😉

Mon amie Sevim sur la piste ;)

Mon amie Sevim sur la piste 😉

Sevim Gökiyldiz est écrivain culinaire en Turquie, elle donne également des cours de cuisine turques et vice présidente de l’association « Les gourmets de Turquie ». Retrouvez-là sur son blog culinaire http://cuisine-turque.com. Sevim participe également à de nombreuses manifestations culinaires françaises comme les journées gastronomiques à Annecy dans le sompteux hôtel Imperial Palace, puis de la journée Cordon Bleu à Paris.

Le Café Pierre Loti … sans doute MON endroit préféré d’Istanbul … si toutefois il y en a un 😉

L'entrée du Café Pierre Loti

L’entrée du Café Pierre Loti

Le café Pierre Loti est une toute petite maison en bois qui se situe au sommet de la colline d’Eyüp, qui domine toute la Corne d’Or. De la terrasse, on a une belle vue sur les remparts des Blachernes et les mosquées impériales qui dominent six, des sept collines de la Ville des villes.

Café Pierre Loti

Café Pierre Loti

Il parait que Pierre Loti venait souvent se reposer ici lors de ses nombreux séjours stambouliottes !

La terrasse du café qui domine la Corne d'Or

La terrasse du café qui domine la Corne d’Or

Pour se rendre dans le quartier dit « village d’Eyup », vous pouvez soit prendre un taxi, mais personnellement j’ai pris le bus N° 39 au départ de la gare routière d’Eminönü … puis arrêt près de la Moquée d’Eyup, lieu symbolique pour tous les Musulmans d’Istanbul. Ensuite vous avez le choix pour atteindre le café Pierre Loti :

1) vous prenez la petite route qui monte jusqu’au café

L'entrée du village d'Eyup

L’entrée du village d’Eyup

2) vous traversez le cimetière des Sultans (ça vaut le détour, c’est magnifique, il est juste à côté de la Mosquée) puis vous tombez sur la fameuse petite route …

3) et là vous avez le choix : soit vous continuez à pieds en traversant le cimetière tout blanc et spectaculaire, mais attention ça grimpe dur parfois … Soit vous empruntez le funiculaire qui se trouve sur votre droite et vous monte tout droit sur la colline ! comptez 0,50€ … les transports à Istanbul sont beaucoup moins chers qu’en France !

Café Pierre Loti et sa terrasse surplombant la Corne d'Or

Café Pierre Loti et sa terrasse surplombant la Corne d’Or

Vue sur la Corne d'Or et la rive gauche Européenne

Vue sur la Corne d’Or et la rive gauche Européenne

Arrivés sur la colline, encore un petit effort … oui ça grimpe un peu mais déjà vous pouvez admirer le panorama d’Istanbul et la Corne d’Or !!

Vue sur la fin de la Corne d'Or

Vue sur la fin de la Corne d’Or

Vue de la Corne d'Or en direction de la Mer de Marmara

Vue de la Corne d’Or en direction de la Mer de Marmara

S’installer sur la terrasse du café pour y boire un « çay » et grignoter un « simit » … Rien de très compliqué et admirer le paysage, se laisser tout doucement vivre … Elle est belle la vie 😉

Coutumes et US …

Coffre de mariage de la future mariée

Coffre de mariage de la future mariée

En Turquie, chaque jeune fille doit apprendre à coudre et broder pour préparer son trousseau de mariage … vieille coutume que l’on connaissait en France il y à quelques années 🙂

Petit salon turc et costume traditionnel

Petit salon turc et costume traditionnel

Le Halay !

Le Halay !

Le halay est une danse traditionnelle principalement d’origine kurde mais aussi d’origine turque pratiquée dans toute la Turquie, plus particulièrement en Anatolie. Il y a plusieurs types de halay, dont le bar et le horon. Ces danses sont très pratiquées lors des mariages turcs, souvent pendant des heures, et également dans les mariages kurdes. Cependant on retrouve des halay également en Thrace. On retrouve cette danse dans des styles différents en dehors de la Turquie, notamment sur les territories de l’ex – Empire Otomman.

Le halay se danse main dans la main de manière à former une ligne ou un cercle. On peut se tenir par les petits doigts, les mains, mis le long du corps, pour être le plus sérré possible,ou encore par les épaules ou même passer les bras l’un dans l’autre.

La personne qui se trouve à la tête de la danse (le « halay basi ») agite un « mouchoir » en tissu et mêne le reste du groupe. Parfois il se détache et se met au milieu pour commencer « un solo »,où , selon le rythme il fait des bond en s’accroupissant tout en faisant des gestes avec le mouchoir qu’il agite.

Le Halay en costume traditionnel

Le Halay en costume traditionnel

Les instruments utilisés pour le danser sont le zurna (sorte de flûte ) et le davul (sorte de tambour qui est porté a l’épaule et joué avec des baguettes) parfois aussi le saz (sorte de luth) . Dans les variantes du halay , par exemple le horon on peut utiliser le kemençe (sorte de lyre), également le tulum (cornemuse laze),la clarinette ou même l’accordéon pour les variantes des balkans ( bosniaques, albanais…) wikipédia.org

Les derviches Tourneurs … Je connais le spécialiste incontesté du mouvement Soufi, Nurdogan Sengüler (www.lesartsturcs.com), un ami d’Istanbul qui tient 2 galeries d’art turc (Sultanahmet et Topkapi) ! Si vous souhaitez voir une cérémonie (non ça n’est pas du spectacle GRR … ) contactez le sur son site web !

Pour ma part, j’ai eu la chance d’organiser un évènement culturel turc en France et d’avoir la présence de la seule femme française, vivant en Turquie, et derviche tourneur SemaZen, Florence Breuillac

L’ordre Mevlevi est un ordre Musulman soufi fondé à Konya au XIIIème siècle par Jalal al-Din Rumi, dont les membres sont souvent appelés Derviches tourneurs en référence à leur danse appelée Sema, dont les mouvements rappellent ceux d’une toupie. Le danseur tourne d’abord lentement puis très rapidement, jusqu’à ce qu’il atteigne une forme de transe, durant laquelle il déploie les bras , la paume de la main droite dirigée vers le ciel dans le but de recueillir la grâce d’ Allah, celle de la main gauche dirigée vers la terre pour l’y répandre.

Florence en Sema ...

Florence en Sema …

Je suis allée également voir les Derviches Tourneurs de Konya … certaines de mes amies ont eu mal au coeur, sachant qu’un Sema dure environ 70mn … Mais cette cérémonie est unique au monde et ne laisse pas insensible par son envoûtement !!

Alla Turca : croyances populaires en Turquie …

L’œil bleu qui protège du mauvais œil :
De tous les symboles frappants qui font la spécificité socioculturelle de la société turque, le fameux œil en verre, petite perle prisée par les Turcs pour conjurer le mauvais œil, reste la manifestation, par excellence, de l’ancrage de la superstition dans la culture populaire de ce grand et mythique pays qu’est la Turquie.Objet fétiche de larges couches de la population, «Nazar Boncuk», comme on l’appelle en turc, est une représentation de l’œil destinée, selon la croyance ancestrale anatolienne, à chasser, faire face et déjouer les malheurs que peut répandre le mauvais œil.  Dessiné ou incrusté sur du verre bleu foncé et peint en blanc et jaune, l’œil de verre prend diverses formes, allant du petit objet suspendu aux porte-clés, aux grands tableaux décoratifs, en passant par des formes de pins et de médaillons qui ornementent portes de maisons, accès de bureaux et autres lieux de travail. L’amulette, généralement associée à l’expression turque «Masallah» (Machaâ Allah), est ostensiblement exhibée à l’intérieur des locaux administratifs et de services, en particulier les banques, comme on la trouve suspendue aux rétroviseurs des taxis, autobus et de la majorité des véhicules de particuliers.C’est la raison pour laquelle presque toutes les mamans turques attachent, avec une épingle à nourrice, le fameux œil bleu sur les vêtements de leurs bébés. «Nazar Boncuk» est certes la manifestation la plus ostentatoire de la superstition des Turcs, mais la culture et la croyance populaires anatoliennes regorgent de coutumes, us et pratiques transmises de génération en génération et qui influent, encore aujourd’hui, sur les comportements et actes quotidiens de la quasi-totalité de la population. Source : bleublancturc.com

Dans une société où le pouvoir du mauvais œil est communément reconnu et craint par tous, dans la vie quotidienne, «Nazar Boncuk» s’est attribué, sans conteste, le rôle et la fonction de protéger à la fois les biens et les personnes.
Dans la croyance populaire anatolienne, le regard «Nazar» associé à trop de compliments ou de flatteries, finit par prendre la forme de la jalousie et avoir un effet négatif qui se répercute aussi bien sur la personne que sur les biens ou les objets.

2 sites à visiter avant de se rendre en Turquie :
www.istanbulguide.net par Rinaldo Tomaselli
www.mymerhaba.com

Et pour vous déplacer à Istanbul, un Akbil vous sera bien utile !

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Ce petit objet en plastique qui est un pass électronique ne prend pas de place, se case facilement dans son sac à main ou dans une poche et il évite d’acheter des jetons et réduit le coût. On peut se le procurer dans les principales stations de bus (Taksim, Besiktas, Beyazit, Eminönü), Il peut servir à plusieurs personnes car il n’est pas personnalisé par une photo. Son prix d’achat est d’environ 6 € vide mais il est vite remboursé. On peut le recharger selon son utilisation dans dans toutes les grandes stations de bus, métro, etc. L’akbil permet de se déplacer en tram, bus, bateau, téléphérique et train, mais il n’est pas valable pour les ferries, les dolmus et les minibus.

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