Les vitraux de la cathédrale St Guy
La cathédrale St Guy dont le nom complet est : Cathédrale Saint Guy, Saint Venceslas et Saint Adalbers (en tchèque : Katedrála sv. Víta, Václava a Vojtěcha) rassemble une foule de trésors avec, en outre, de remarquables vitraux dont celui de la Légende de Cyrille-et-Méthode par Alfons Mucha (1931) datent pour la plupart du XXe siècle.
Les vitraux sont récents, ils ne sont ni gothique, ni renaissance, ni baroque, parce qu’ils n’ont pas résisté aux incendies, les dévastations, les bombardements. Beaucoup vous diront que les vitraux de la cathédrale de Prague, c’est ce qui est le moins réussi. Et pour cause, c’est totalement hors contexte gothique, les trop nombreuses couleurs sont parfois trop criardes, et comble de mauvais goût, certains vitraux portent une mention marketing de leur sponsor. L’on confia le projet « vitrail » au professeur en théologie, philosophie, historien et archéologue Josef Cibulka à qui l’on doit les premières fouilles et extrapolations concernant la rotonde de St Guy (vous savez, avant la cathédrale !).
Photo de gauche : Le vitrail (épisodes de la vie des Saints Cyrille et Méthode) de Alfons Mucha de style art nouveau tardif dans la cathédrale Saint-Guy à Prague (1931).
Le premier vitrail qui mérite une attention particulière est celui d’Alfons Mucha. Il date de 1931, commande de la banque Slavia, et représente le baptême du prince « Bořivoj » en présence de sa femme « Ste Ludmila » et de son fils St Venceslas. Tout autour d’eux, Cyril, Méthode, et d’autres bougres font les andouilles. Remarquable style art-nouveau, réalisé selon la technique de la peinture à l’huile sur verre.
La grande rosace qui raconte la création du monde.
Max Švabinský est l’auteur de bon nombre de vitraux en la cathédrale (dans la chapelle « St Ludmila »…) mais la plus faramineuse oeuvre est la triple fenêtre du choeur sur le thème de la sainte trinité. La fenêtre centrale montre le Christ reposant dans les bras de dieu le père, tandis que l’esprit (saint) représenté par une colombe virevolte autour d’eux. Sur le vitrail de gauche, c’est la vierge Marie, le prince « Spytihněv » à ses pieds agenouillé. Sur le vitrail de droite sont agenouillés St Venceslas, St Guy, le bon roi Charles IV et arrivent par la gauche et la droite des personnages (bustes) du triforium.
Des vitraux dans la cathédrale, il y en a plein d’autres dans chacune des petites chapelles de chaque coté de la nef centrale.
Et maintenant laissons le roi Charles IV reposer tranquillement dans la crypte, auprès de ses quatre épouses …
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