La forteresse et les murailles de Rhodes
La vieille cité byzantine fut agrandie et fortifiée par les Chevaliers de Saint-Jean au XIVe siècle et XVe siècle, délimitant la ville médiévale. Le système de défense était très complexe, comprenant onze portes, de nombreux bastions, et plusieurs rangées de murailles protégées par de larges douves sèches. Les remparts, chef-d’œuvre d’architecture militaire, furent commencés vers la moitié du XIVe siècle sur le tracé des précédents, reconstruits après le siège turc de 1480 et après le tremblement de terre de l’année suivante. L’ensemble, conservé et entretenu par les Turcs après le XVe siècle et restauré au XXe siècle, forme une des plus grandes places fortes médiévales d’Europe. Les murailles furent munies de bastions et de tours de guet. Le bastion de saint Georges a une forme polygonale ; celui du « Carretto » est circulaire. Dans les remparts s’ouvrent quelque onze portes, parmi lesquelles la porte d’Amboise et la porte de saint Athanase par laquelle Soliman Le Magnifique fit son entrée dans la cité en 1522. La porte Marine, sur le front de mer, est ornée de deux tours crénelées.
L’impressionnante muraille de la forteresse
Séparée du bourg par une muraille fortifiée, la ville haute (de plus de 4 km²), ou Collachium, entièrement remodelée par les Chevaliers de Saint-Jean, possède de nombreux vestiges de toutes les périodes historiques de l’île.
Cette entrée se situe devant le port du Mandraki
L’imposante muraille et le fossé
Le grand fossé
Les Chevaliers, après leur installation à Rhodes en 1306, complétèrent les fortifications byzantines existantes, par une muraille de quelques 8 à 10m de haut et 2 mètres d’épaisseur afin de repousser un éventuel siège ! Les immenses tours permettaient de bien scruter l’horizon et observer les alentours. Un second mur fut bâti à 5 m derrière le mur existant.