۞ Gustave Doré au Musée d’Orsay

De Tinker Bell le 4 avril, 2014

But de notre journée aujourd’hui à Paris »Gustave Doré, l’imaginaire au pouvoir »… Une expo que nous allons visiter afin de découvrir cet artiste à renommée internationale mais finalement peu connu du public car peu étudié à l’école française ! On découvre un enfant très doué dès son plus jeune âge, puis un homme mélancolique, torturé et dépressif à la fin de sa vie ! Un artiste accompli excellant dans l’art de la peinture, la sculpture, le dessin, l’illustration des plus grands contes et auteurs … Cette exposition a lieu dans le superbe bâtiment de l’ancienne gare d’Orsay.

Les photos sont interdites dans les salle d’expositions (je vous en mets quelques-unes du musée tout de même), aussi, je vous propose de visiter le site internet : http://expositions.bnf.fr/orsay-gustavedore/index.htm

Le musée d’Orsay présente une rétrospective des oeuvres de Gustave Doré, artiste du XIXème siècle (1832/1883) et auteur de célèbres illustrations des Contes de Perrault, du 18 Février au 11 Mai 2014.

Gustave Doré (1832-1883) – Charles Perrault, Contes, illustré par Gustave Doré, gravé par Adolphe François Pannemaker (1822-1900), Paris, Hetzel, 1862, in-fol. « Au secours ! au secours ! voilà M. le marquis de Carabas qui se noie », frontispice pour Le Chat botté1862

Quelques clichés pris sur le fly de présentation de l’exposition …

L’enfer de Dante Alighieri (Chant X, 1861) – Paris/Bibliothèque Nationale de France

Son Chat botté ou ses forêts sorties d’Atala ont inspiré des générations d’artistes. L’œuvre de Gustave Doré, le plus célèbre des illustrateurs du XIXe siècle, fait l’objet d’une exposition qui se tient actuellement au musée d’Orsay. A travers ses peintures, ses lithographies et ses sculptures, on découvre un artiste protéiforme et novateur. Certains sujets révèlent même l’humour de leur auteur comme l’huile »Entre ciel et terre » qui ouvre la rétrospective. On y voit une grenouille, patte reliée à un cerf-volant, s’envoler dans le ciel. En arrière-plan, une cigogne s’apprête à fondre sur elle. Un peu plus loin, une petite sculpture étonnante représente un chevalier jouant à saute-mouton avec un prêtre.

La mort lui va si bien
Mais très vite, le visiteur rentre dans un monde en noir et blanc où la mort est omniprésente. Le tableau du »Jugement dernier », avec ses personnages aux silhouettes torturées, semble tout droit sorti d’un cauchemar. Fantômes et squelette se bousculent dans la splendide lithographie représentant le suicide de Gérard de Nerval. Grâce à ses illustrations de L’Enfer de Dante, l’artiste assied d’ailleurs sa renommée internationale.

Vue sur la Tour Eiffel

Un univers fantastique
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, Gustave Doré est devenu incontournable pour le monde de l’édition. Il illustre les livres de Rabelais, donnant corps à Pantagruel et à Gargantua. Pour les contes de Perrault, il créé de magnifiques gravures de loup déguisé en grand-mère, d’ogre égorgeant ses filles. La plus célèbre d’entre elles prend la forme d’un majestueux et théâtral chat botté. Près de 150 ans plus tard, la filiation avec le Chat Potté de Shrek est indéniable. Gustave Doré excelle dans l’univers du merveilleux. Pour l’Atala de Châteaubriand, il imagine ainsi des forêts denses qui inspireront notamment les décors de King Kong dans le film de 1933 et dans celui de Peter Jackson. Source Musée d’Orsay