♕ Guédelon … l’aventure continue !

« Ils ont retrouvé un site sauvage, une ancienne carrière boisée, un paysage de l’An Mil. Avec cette pierre et ce bois, ils bâtissent un château fort dans le respect des techniques du 13ème siècle » !
Et nous, petits curieux que nous sommes, en cette fin Avril 2013, bravant le froid, nous allons prospecter du côté de Treigny, en Bourgogne, voir où en sont les travaux …. Visite guidée avec Fabrice, un « officiel » cette fois !
Le plan du château de Guédelon, de type Philippien
Un château dit « philippien » se caractérise de la façon suivante : un plan polygonal constitué de hautes courtines maçonnées dont les bases sont souvent talutées ; au pied de ces courtines, un fossé sec, des tours d’angle cylindriques munies d’archères à ébrasement simple et disposées en quinconce suivant les niveaux ; une tour d’angle, plus haute et plus grosse : la tour maîtresse, un châtelet entre deux tours défensif à l’entrée.
Fabrice, notre guide, en tenue médiévale, alliant savoir et humour pour le plaisir de tous
La visite commence !
La chaux vive, dans le bac, qui pour des raisons de sécurité arrive éteinte sur le site. Elle sert à la confection du mortier
Le mortier : c’est la « colle » qui permet de sceller entre elles les pierres du château. Il est composé de chaux, de terre tamisée et d’eau selon un dosage précis. Il est impératif de bien respecter les proportions des différents composants ; un mortier trop « maigre » qui n’aurait pas assez de chaux serait trop friable et n’assurerait pas sa fonction de liant. Pour des raisons de sécurité, la chaux n’est pas fabriquée sur le chantier et nous parvient sous forme éteinte. Elle est stockée sous l’eau dans de grands bacs. Les oeuvriers chargés de la fabrication du mortier sont appelés : les gâcheurs.
Sous le « pont dormant » , son nom est dû au fait qu’il est fixe, contrairement au « pont levis »
Quelques explications sur la construction de la magnifique voûte dite d’ogive !
La « mesure » au XIIIème siècle !
Plus d’infos : http://www.guedelon.fr