Week-End à Grenoble
Un week-end à Grenoble au mois d’Octobre … RV Gare de Lyon à Paris et 3h de TGV plus tard nous voici arrivés au coeur des Alpes françaises. Nous sommes accueillis par nos amis, puis nous prenons le tram, direction le quartier « Fontaine » pour rejoindre notre hôtel.
Grenoble est une commune du sud-est de la France, chef-lieu du département de l’Isère, ancienne capitale du Dauphiné, capitale des Alpes françaises. Elle est la ville-centre de la deuxième agglomération de la région Rhône-Alpes après celle de Lyon. La commune est située entre les massifs du Vercors (au Sud-Ouest), de la Chartreuse (au Nord) et la chaine de Belledonne (à l’Est). Elle est approximativement au centre de la partie française des Alpes. Une vingtaine de stations de ski entourent la ville dont les plus proches ne sont qu’à trente minutes par la route. L’une des plus connues est Chamrousse. Durant notre séjour, nous visiterons le quartier historique de la ville.
Le pont St Laurent, qui se trouve dans le quartier italien de Grenoble
La passerelle Saint Laurent est un pont suspendu au-dessus de l’Isère, datant de 1837. Il a été construit à l’endroit où le cours de l’Isère se resserre. Il se trouve approximativement à l’emplacement où était le premier pont sur l’Isère construit par les romains. Il a été reconstruit en 1909 et s’est vu doté d’une nouvelle structure en fer.
L’Isère passe à Grenoble
Deux rivières passent à Grenoble, le Drac (le dragon) et L’Isère (le serpent). L’Isère prend sa source au glacier des sources de l’Isère sous la Grande Aiguille Rousse, près du col de la Vache en Savoie et se jette dans le Rhône à quelques kilomètres au nord de Valence. Grenoble fut construite sur les contreforts de la Bastille , au seul endroit de la vallée du Grésivaudan permettant d’accueillir un pont.
L’hôtel La Cloche
Nous étions logés à l’hôtel « La Cloche » qui se trouve à Fontaine, une commune qui se situe à l’ouest de Grenoble. Son cadre est joli, les chambres confortable, une belle terrasse avec piscine où l’on peut y déguster des grillades en saison. Son buffet et p’tit déj sont très copieux … Prix abordable www.hotelfontaine.com
La Bastille est le nom d’un fort militaire du XIXè siècle culminant à 476 mètres d’altitude sur les derniers contreforts du massif de la Chartreuse (sur le mont Rachais), et dominant de 264 mètres la ville. Le fort est accessible en téléphérique et la Bastille, qui donne aussi son nom à la colline, est le premier site touristique de l’agglomération grenobloise.
Photos ci-dessus et ci-dessous :
1) Le téléphérique de Grenoble Bastille dont les cabines sont appelées communément « les bulles »
2) La forteresse de La Bastille
3) Quai de l’Isère au pied de la Bastille
Quartier italien de Grenoble
Quai de l’Isère au pied de la Bastille
D’ici, on se trouve dans le quartier Saint Laurent. C’est l’un des quartiers les plus anciens de la ville. Il est très chargé d’histoire, son urbanisme extrêmement dense en témoigne. Son origine remonte à l’époque gallo-romaine, au temps où Grenoble s’appelait encore Cularo. Un petit faubourg s’était alors développé sur la rive droite de l’Isère, au pied de la Bastille, mais en dehors de l’enceinte romaine située sur la rive gauche. Aujourd’hui, son animation commerciale est incontestée, galeries d’art, bars à thèmes, restaurants et pizzérias se suivent. On est ici au coeur du quartier surnommé « la petite Corato », tant est grand le nombre de familles originaires d’Italie.
Le Théâtre Municipal de Grenoble est situé sur le quai de L’isère.
L’entrée du Théâtre Municipal se situe dans la petite rue Hector Berlioz en plein centre historique et à proximité immédiate de ses monuments les plus anciens comme la Collégiale Saint-André et le Palais du parlement du Dauphiné. Molière y joua en août 1652 dans la salle qui alors n’était pas encore considérée comme une salle de théâtre mais comme la salle du Jeu de Paume du duc de Lesdiguières. Après le passage de Molière, la ville voulut aménager une salle permanente et finit par acheter le Jeu de Paume Lesdiguières en 1767. L’endroit devint un vrai théâtre l’année suivante en septembre 1768, et concédé à un directeur. Sous la Révolution, le théâtre représenta un répertoire patriotique. Menacé d’effondrement à la fin du XIXè siècle, l’édifice fut reconstruit sur le même emplacement. Il fut restauré plusieurs fois depuis, mais sa façade aveugle sur le quai de l’Isère fit regretter l’ancienne plus avenante. C’est pourquoi, dans les années 1990, son ravalement se fit en un Trompe-l’oeil sur le mur tout entier.
1) La fontaine du Lion
2) Statue du Chevalier Pierre Terrail de Bayard, place Saint-André
Dans le quartier rive droite, rue St Laurent près de la Crypte de l’église St Laurent, se trouve une très belle fontaine, la fontaine du Lion. C’est la plus vieille fontaine grenobloise (1746). Le sculpteur Sappey s’est inspiré de la rencontre violente des deux rivières, qui était souvent ponctuée par des crues dévastatrices, car il est vrai que Grenoble à connu, dans son histoire près de cent cinquante inondations, pour y symbolisé une fontaine, l(Isère serpentine donc le serpent, le Drac dévastateur pour le lion. Mise en eau recyclée en 1978. Elle a été taillée directement dans la pierre, on y voit un lion jouant avec un serpent de bronze. Sur son fronton, les consuls de Grenoble firent graver cette inscription en latin :
» En l’an du seigneur 1746 ici coule une eau salubre pour le peuple altéré ». Cette eau qui coule fait à jamais l’éloge des administrateurs de la ville.
La Collégiale Saint-André et la place Saint-André
La Collégiale Saint-André est située sur la place Saint-André en face de l’ancien Palais du parlement du Dauphiné. C’est l’ancienne chapelle privée des dauphins fondée en 1228 pour abriter leurs sépultures. Elle abrite le tombeau (XVIIè siècle) du célèbre chevalier dauphinois Pierre Terrail de Bayard.
1) La rue Saint Laurent
2) La fontaine Lavalette aussi appelée « château d’eau » ou « fontaine des Dauphins » et la place Grenette, coeur de ville pour les grenoblois
Cette fontaine porte en fait le nom du Marquis de Lavalette qui fut maire de Grenoble au XIXe siècle et initiateur du premier réseau de canalisation des fontaines publiques de la ville. En 1825, cette année là on érigea le château d’eau Lavalette sur la place Grenette, jadis place du vieux marché aux grains (la granaterie) d’où son nom de Grenette. M. Gaymar en fut l’architecte, il éleva ce château d’eau sur l’emplacement d’une pompe comme il en existait au XVIIIe siècle, en reconnaissance du marquis de Lavalette, ancien maire et créateur des fontaines publiques. Nadon en fut le sculpteur, alimentée par les eaux de Rochefort, le château d’eau dont le jet pouvait atteindre 22 mètres de hauteur est réalisé en pierres de Sassenage, lors de la pose des premières pierres on scella à l’intérieur de l’une d’elles creusé à cet effet, une boite de plomb renfermant des médailles à l’effigie de Louis XV, Louis XVI, Charles X, du Duc de Berry et du Duc de Bordeaux. Elle est ornée de quatre angelots chevauchant des dauphins monstrueux, ces derniers emblème du Dauphiné, comme le veut leur réputation de bon guides sauveteurs des naufragés, car il est vrai que Grenoble à connu, dans son histoire près de cent cinquante inondations. Ce son des bronzes du sculpteur Sappey, et Gozatier en assure la fonte. En 1968 fut la mise en eau recyclée du château d’eau.
Une superbe vue sur la montagne grenobloise, de la terrasse de l’appartement de nos amis.