Escapade à Brussels
Bruxelles, Royaume de Belgique … prononcer « Brusselle » et Brussels en Néerlandais ! Bruxelles, capitale de l’Europe, siège du Conseil, de la Commission et du Parlement, capitale du Royaume de Belgique et de la Flandre s’est fait connaître par la Grand-Place, le Manneken-Pis et l’Atomium.
Bruxelles est une ville absolument adorable, surtout grâce à ses habitants, ses vitrines, ses tavernes, son savoir-vivre. Nous avons vraiment beaucoup apprécié notre week-end, il faut dire que nous avions une super guide … Un grand merci Eva pour sa patience et sa gentillesse 😉
Bruxelles-Capitale est une région à part entière (Bruxelles-Capitale, composée de 19 communes) et dispose de la même autonomie que la Région Flamande et la Région Wallonne. Du point de vue géographique, la Région de Bruxelles-Capitale forme une seule et même ville, comptant un peu plus d’un million d’habitants. Du point de vue administratif, elle est composée de 19 communes, rappelant les districts londoniens ou les arrondissements parisiens. L’agglomération, qui s’étend au-delà de la Région de Bruxelles-Capitale, compte de l’ordre de 2,5 millions d’habitants.
Manneken-Pis : à deux pas de la Grand Place de Bruxelles, dans le quartier Saint-Jacques, à l’intersection de la rue de l’Etuve et la rue du Chêne trône sur sa colonne de 2 m de haut la figure emblématique de Bruxelles, connue pour sa posture toutefois naturelle mais polémique de petit garçon en train d’uriner. Le Petit Julien, de son nom bruxellois Manneken-Pis ou Menneke-Pis est une statue en bronze de 61 cm, fontaine de son état. On l’appela d’abord « Manneken-Pist » (Le môme qui pisse) ou « Juliaankensborre » (Fontaine du petit Julien).
A côté de la statue se trouve une chocolaterie qui porte le même et les chocolats belges ne sont pas chers et y sont excellents 😉
Bruxelles est très commerçante. La ville offre une multitude de centres, mais deux se dégagent particulièrement : le haut de la ville, dont l’ascenseur pour descendre en bas de ville (arrivée vers la rue Neuve) se trouve près de l’avenue de la Toison d’Or.
Conçu en 1954 par l’ingénieur André Waterkeyn, l’Atomium de Bruxelles représente une molécule de fer à l’échelle de ses atomes, agrandie linéairement 165 milliards de fois. Édifié à l’occasion de l’exposition universelle de 1958, l’Atomium a illustré la préoccupation scientifique du thème de l’Expo : « Bilan d’un monde pour un monde plus humain ». D’une hauteur de 102 m, il est aujourd’hui devenu l’emblème de la ville. © 2007 Atomium / Artists Rights Society (ARS), New York / SABAM, Brussels/Jean-Jaques Rousseau
Créé au siècle dernier, le « DRUG OPERA » s’intègre idéalement dans la partie historique du « Vieux Bruxelles ».
Confortablement installée au coin des rues du centre de la ville, elle a pour proches voisins célèbres ; le Théâtre de la Monnaie, la Bourse et bien sûr, la Grand Place de Bruxelles. Voici quelques années, des recherches archéologiques ont mis à jour plusieurs sites gallo-romains dont s’inspire les « CAVES DU DRUG OPERA ». On y retrouve par ailleurs un ancien cellier voûté du plus bel effet, datant du début du vingtième siècle.
La place est constituée d’une église, malheureusement en assez mauvais état, qui mêle les styles roman, gothique et renaissance. Sur le côté gauche se trouve une grande fontaine, avec de nombreux restaurants de poissons. L’hiver, cette place accueille un immense marché de Noël. Cette église à la particularité d’avoir son clocher à quelques mètres … ou plutôt de l’autre côté de la rue !
La création de la forteresse bruxelloise : Le système défensif bruxellois s’érigea en plusieurs étapes.
Une première enceinte édifiée aux alentours du XIIIe siècle s’avéra vite saturée par la croissance urbaine. Une seconde enceinte de grande dimension, dont les travaux débutèrent au XIVe siècle, fut donc conçue. Cette dernière présentait les caractéristiques des défenses médiévales : un mur, un fossé inondé dans la vallée et sec sur les hauteurs de la ville, des tours semi-circulaires et 7 portes fortes sur le parcours des routes mettant en communication Bruxelles et l’extérieur (au XVIe siècle, une nouvelle issue fut ouverte, nommée porte ou trou du Rivage).
La tour Noire est le seul vestige de ce tronçon et domine encore la Place Sainte-Catherine. Au XVIe siècle, c’est au niveau de cette tour que s’arrête la démolition volontaire de l’enceinte. Elle devint vraisemblablement propriété privée lorsqu’on vendit, après le creusement du bassin Sainte-Catherine, les terrains situés le long de ce bassin, entre la rue de Laeken et la rue Sainte-Catherine. Tout porte à croire que cette ancienne tour de défense a été transformée pour accueillir l’administration urbaine chargée de l’approvisionnement et de la vente du sel.
Le livre de Miguel de Cervantès « El Ingenioso Hidalgo Don Quijote de la Mancha », écrit au début du XVIIème siècle, est souvent considéré comme le plus grand roman jamais écrit.
Il se situe dans une position unique entre la romance chevaleresque médiévale et le roman moderne.
Mais qui est donc ce Don Quichotte ? C’est un Hidalgo (un petit noble au bas de la hiérarchie) qui est obsédé par des histoires des chevaliers errants. Ses amis et sa famille pensent qu’il est fou quand il décide de devenir à son tour un chevalier de roman et de parcourir l’Espagne sur son cheval, Rossinante, en combattant le mal et protégeant les opprimés. Sancho Pança, son écuyer, croit que son maître est un peu dingue, mais il joue le jeu. Les deux compères, cheminant sur les déserts de Castille, ont beaucoup d’aventures, provoquant souvent plus de dégâts qu’autre chose, malgré leurs intentions nobles. Ils se présentent comme les deux aspects de l’âme humaine. Alors que Sancho Pança reflète le bon sens commun et ses limites, Don Quichotte, redresseur de torts, veut imposer amour, honneur et justice au beau milieu des trivialités de la vie courante. Il poursuit jusqu’à la mort un rêve imaginaire et généreux que dément cruellement le réel.
La Grand-Place est le coeur de la vieille ville. C’est l’orgueil des Bruxellois. Dans le domaine architectural, c’est un chef-d’oeuvre d’urbanisme. Rectangle régulier de 110 m de longueur sur 68 m de largeur, la Grand-Place de Bruxelles est dominée par l’Hôtel de Ville et, en face, par la Maison du Roi, deux édifices de style gothique entourés d’anciennes maisons de corporation (union de gens qui pratiquaient le même métier) datant du XVIIe siècle. Elles composent un ensemble surprenant de richesses décoratives et architecturales, que ne dépare aucun bâtiment moderne.
L’Hôtel de Ville a été édifié au XVe siècle. Il est le joyau incomparable de l’architecture civile bruxelloise. D’innombrables statuettes, véritables ciselures, décorent l’édifice, telle la statue de Saint-Michel terrassant le diable qui le surmonte.
Chaque année, le 15 août, la Grand-Place de Bruxelles est ornée d’un incroyable tapis de bégonias. Cet endroit unique de Bruxelles sert aujourd’hui de cadre aux reconstitutions historiques ainsi qu’aux manifestations artistiques, folkloriques et sportives. Un spectacle » son et lumières (en quatre langues) évoque au cours des soirées estivales le passé considérable de Bruxelles, mais illustre aussi la vie quotidienne de ses habitants à travers les âges.
La statue de Godefroy de Bouillon(1058 – 1100), descendant de Charlemagne, orne la place Royale. Ce fut un chevalier franc et le premier souverain chrétien de Jérusalem, mais qui refusa le titre de roi pour celui, plus humble, d’avoué du Saint-Sépulcre. Il est aussi l’un des principaux chefs de la première croisade.
Le Palais Royal de Bruxelles est un des plus beaux bâtiments officiels de la capitale. Situé en face du Palais de la Nation, à l’autre extrémité du Parc royal, le Palais Royal symbolise en quelque sorte notre régime, à savoir la monarchie constitutionnelle. Le Palais est donc l’endroit où le Roi exerce ses prérogatives de Chef d’Etat. C’est au Palais que le Roi accorde ses audiences et que les affaires de l’Etat sont traitées. Outre le bureau du Roi et celui de la Reine, le Palais Royal abrite les services du Grand Maréchal de la Cour, du Chef de Cabinet du Roi, du Chef de la Maison Militaire du Roi et de l’Intendant de la Liste Civile du Roi. Le Palais comporte aussi les Salons d’apparat où sont organisées les grandes réceptions, ainsi que les appartements mis à la disposition des chefs d’Etat en visite officielle.
C’est en 1836 que le jeune architecte Jean-Pierre Cluysenaer, né aux Pays-Bas en 1811, conçoit le projet de construire une galerie couverte de plus de 200 mètres de long qui relierait directement le Marché aux Herbes à la Montagne aux Herbes Potagères, en supprimant un dédale de venelles sordides et mal famées où les bourgeois n’osaient guère s’aventurer.
La dentelle de Bruxelles : La dentelle est le résultat d’une combinaison de fils exécutée à l’aiguille ou aux fuseaux, à l’exclusion de tout autre procédé. On n’est pas bien fixé sur l’origine de la dentelle ; peut-être remonte-t-elle à une époque fort reculée. On pense généralement que la dentelle fut inventée en Italie, à Venise, vers le commencement du XVIe siècle.
La dentelle Duchesse de Bruxelles qui doit son nom à la duchesse de Brabant, est l’exemple le plus riche de la dentelle aux fils coupés.
La dentelle de Binche est la dentelle aux fuseaux qui utilise la technique des fils continus. Sa spécialité est la dentelle Duchesse.
La dentelle de Bruges inclut aussi un genre appelé Duchesse de Bruges, moins riche que celui de la Duchesse de Bruxelles. mais très beau aussi.
Au Moyen Âge la tapisserie avait uniquement une utilité pratique : protéger les grandes pièces de l’humidité et des courants d’air. Cependant, à cause de leur taille et de leur complexité, elles devinrent des marques de pouvoir et de richesse. Comme les tapisseries nécessaires pour fournir des châteaux nécessitaient des moyens importants, les manufacturiers produisaient à proximité de localités prospères, souvent des centres lainiers. Jusqu’au XVème siècle, 1’lle-de-France est le plus grand producteur de tapisseries, puis vers 1500 ce sont les Flandres, en particulier Bruxelles et Bruges. Véritables artisans travaillant en famille, ils se plaisent à tisser des scènes bibliques, puis, s’inspirant de la traduction de textes grecs et latins, des scènes mythologiques.
Et pour finir notre visite tout en douceur … les fameux chocolats belges !! La boutique se trouve dans les Galeries Royales Saint Hubert …
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